Le "cycle de l'or des confédérés" se termine en beauté. Le scénario de Charlier, multiplie scènes d'actions et manipulations politique en pleine pampa méxicaine.

Le style de Giraud, atteint son apogée, son trait est ici d'un réalisme saisissant et d'une force inouie. Les cadrages sont cinématographiques, les visages se déforment sous la rage et dans le feu de l'action, comme dans un bon film de Sergio Leone.

Comme dans le cinéma de John Ford, les décors joue une grande importance, accompagnant véritablement l'action. Jean Giraud n'a pas son pareil pour rendre la beauté des décors traversés et sait leur insufler de la vie. Evasion dans des grands espaces baignés de lumière. Fusillade sur fond de soleil couchant. Bourbier marécageux et sombre présageant la désillusion et la mort de Finlay, Kimbale et le Doc.

Comme dans Chihuahua Pearl le dessin est magnifiquement soutenue par une colorisation outrageusement forcée (expressioniste) pour accentué la chaleur des décors, à l'image de cette couverture constitué en bichromie Orange et Violette et ce pour finir dans des couleurs sombre et sale pour le final parsemé de morts et de trahison.
Scopini
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le 4 nov. 2010

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