Après avoir flashé sur la superbe couverture de Batman: Le Culte, pas moyen de me le sortir de la tête malgré d'autres priorités d'achats. J'ai donc acheté sans plus attendre ce comics et quel bien m'en a pris.
Chaque page a été un véritable plaisir pour moi. Les dessins de Bernie Wrightson sont magnifiques et l'encrage de Bill Wray donne à l'atmosphère déjà sombre de l'histoire des allures de conte cauchemardesque qui sied à merveille au personnage de Batman. S'il fallait une raison d'acheter ce comics, en voilà déjà une.
Le scénario quant à lui peut être mis en parallèle avec la première partie de Batman The dark night returns (les mutants) ou encore avec le dernier Batman de Nolan (l'armée souterraine des SDF) tout en étant par bien des aspects très original. On y découvre un Batman brisé psychologiquement par son adversaire, ce que je trouve particulièrement bien pensé. La relation Batman-Robin est très intéressante. La situation dans laquelle se trouve Bruce Wayne pousse Robin à prendre les initiatives et à devenir le tuteur moral de son mentor. Pourtant on retrouve aussi dans certaines cases l'esprit potache de la série tv des années 60. Il manque peut-être quand même un peu plus d'explications sur le fameux Diacre Blackfire d’où ma note de 9.
Mais cette critique, si on peut la qualifier ainsi, ne serait pas complète si je ne mentionnais pas la dernière planche de Batman: Le Culte. Elle m'a offert une autre lecture de ce récit en y voyant une métaphore de l'Allemagne sous le régime nazi jusqu'à la chute d'Hitler (mon dada).
Franchement sublime.