Quelle blague, encore une œuvre que l'on veut apprécier juste à cause de sa popularité dithyrambique près des fans du chevalier noir ou plus largement du public DC COMICS.
Vouloir aimer pour aimer, des choses, car on est vide de substance.
Se remplir de celles-ci, ou plutôt rentrer dans un écho de stérilité interminable avec des objets aussi pertinent que soi.
Toujours faire du bruit avec des trucs qui en font, ne jamais chercher un doux chant d'oiseau libérateur guidant l'âme, les premières notes effraient déjà et bouchent les oreilles des corbeaux.
En effet, ils sont de mauvaise augure et ne font que piailler le bien sur le ténébreux et le ténébreux sur le bien, c'est un indicateur de leur opposition au beau dans ce cas-ci, mais aussi à la justice et la générosité dans le reste.
Pourquoi est-ce mauvais ce long Halloween ? Pourquoi ca ne l'est pas plutôt ? J'ai du mal à appréhender comment on peut aimer quoi que ce soit de truc de bonne foi.
Toutes les histoires de mafieux sont inutiles alors que ca tourne autour de ca et tous les super-méchants sont des mannequins dans des vitrines comme c'est souvent le cas quand on les réunit tous.
Si vous aimez ce mauvais genre c'est juste parce que ca se veut sombre de par son ambiance tout en ne l'étant pas trop pour pouvoir être lu comme un divertissement, y'a tous les fous qui font la folie mais avec une opposition à la mafia donc c'est trop brillant (spoil non y'a rien de prenant dans une bataille de carnaval le 31 octobre, c'est juste affligeant pour toutes les histoires de mafieux de notre réalité).
Cette aura "hard thriller" est détourné à notre époque pour rajouter de la sensation en plus sans ce que cela implique : des thèmes forts, des prédestinations tragiques et de la violence pas toujours belle à voir.
Ca dure interminablement cette histoire, une série policière qui tient la soupe sans fin comme toutes les autres pour montrer au final une mort trop triste d'un homme qui l'a été tout autant toute sa vie.
Des tires larmes associés à des tires frissons, tu te vides de ta substance comme ils l'entendent et tu es dépendant pour ressentir quelque chose.
C'est comme une drogue car tu n'es pas capable de ressentir sans, ton cerveau se brouille et le monde te parait difficile à pénétrer sans que l'on te tienne par la main.
Tu es parfaitement consentant car tu as décidé que tu n'étais pas capable d'associer des idées dans ta tête et qu'il fallait que quelqu'un d'autre imagine à ta place ce qui était bien ou pas... et souvent ils décident de trucs soporifiques mais euphoriques comme une anesthésie de morphine.
Finissant de t'enfermer dans cet hébétement somnolant.
Se vider de soi et devenir un animal réjoui d'un monde de sensations sans suites.
Mais noooooon on va me parler principalement de l'origine de Double-Face qui est trop profonde et intéressante.......... mouais........ j'avoue....... c'est vrai... que..... c'est le seul truc bien amené de cette bande dessinée pleine de 400 pages de vacuité.
Des va et vient incessants, ca a tourné en rond pendant plus de 300 pages pour rien montrer à part un homme devenu fou, simplement un de plus dans cette ville en fait, donc qu'est-ce qu'on s'en fout, que eux s'en foutent, à part Bruce Wayne parce qu'il est trop torturé t'as vu il a perdu son ami.......... dans le monde du crime, de la violence continuelle, surprenant.