Clem n'est clairement pas à mes yeux un personnage qui mériterait de prendre autant la lumière. Maintenant que l'auteur a fait ce choix, force est de constater que ça reste de bon niveau, mais sans pour autant m'enthousiasmer beaucoup plus que cela.
Plus qu'avec sa maitresse découverte dans le tome 1, je trouve que l'intérêt est bien plus présent au sein de sa cellule familiale. La rencontre avec sa femme et leur histoire en flashback, les cauchemars sur sa fille qui grandirait sans qu'il ne la voie assez, leur dilemme de l'installation à San Francisco... voilà des passages plus intéressant que sa liaison bien trop terne pour m'intéresser.
Le début de l'album qui amène à la séparation de notre trio de desperados est sur la même longueur que le premier album et rien qu'en quelques pages, Gus resplendit déjà. Les adieux entre les trois amis a aussi quelque chose de très fort, que ce soit dans la tension qui mène à cette séparation, leurs désaccords, leurs visions divergentes, mais aussi dans les sincères sentiments qu'ils partagent.
Je suis un outlaw, Clem. C'est pour être libre de faire ce qui me chante quand ça me chante.
Je ne suis pas là pour réfléchir à comment nourrir ton dragon et ta mioche.
Je suis là pour suivre le vent, faire mes expériences, et risquer ma peau pour ce qui me plait.