Berserk - Tome 1 !
Cela faisait un moment que j'entendais parler de Berserk. Et grâce à Manue, j'ai pu en découvrir le premier Tome, qui regroupe les 3 premiéres histoires... On y découvre donc le personnage de Guts,...
le 15 oct. 2017
1 j'aime
L’énorme épopée du guerrier noir commence en 1990 et depuis ce jour, Berserk qui s’était installé un fauteuil dans la Dark Fantasy est parvenu au fil des années, à se faire une place inébranlable dans le genre au point d’en devenir une référence. Et en relisant le premier tome et en liant ce qu’on apprend au cours des trois premiers chapitres aux restes de l’histoire actuelle, je me demande si Kentaro Miura est un génie d’avoir prévue une telle suite lorsqu’il a commencé son manga ou s’il a juste forgé son récit en se basant sur son ébauche pour ne pas précipiter l’incohérence ? Dans les deux cas, le tome 1 est à la hauteur de la réputation de Berserk même si aujourd’hui son introduction me paraît assez brouillonne et carrément brutale et si cela vous rebute d’emblée, laissez vous quand même tenter par les prochains tomes parce que toute l’oeuvre change souvent de cap pour suivre l’évolution des personnages.
Trêve de comparaison entre 1990 et 2018. Pour ceux qui souhaitent découvrir le manga je vais essayer de vous convaincre pourquoi ce début difficile, brutal et gore est indispensable. Les premières cases en ouvrant le tome présentent la plupart de ce que vous verrez par la suite : de la nudité, des démons, de la violence et en continuant de feuilleter vous verrez que l’auteur est doué pour dessiner des bains de sang et des combats en double page dont l’intensité est vraiment bien partagée grâce aux traits presque vivants des dessins. Alors mine de rien, même si l’ambiance et les décors vous paraissent fades et que l’univers vous paraît trop glauque ou malsain (parce que la première fois que je l’ai lu j’ai eu ce sentiment), vous continuerez à lire, car Berserk a quelque chose d’attirant. Peut être le fait que le manga se permet tout, sans censure, sa violence est abusée, mais contrôlée sans jamais tomber dans l’excès. De plus comme je le disais au début, l’histoire par la suite est impressionnante et vous découvrirez des fragments qui vont la façonner.
D’un autre côté, on rencontre Puck, une fée trop bavarde qui accompagne le personnage principal sans son accord et qui reste malgré tout un personnage important pour détendre le lecteur avec des blagues moisies et même diriger Guts dans la bonne direction. Parce que oui, sûrement sans vous en rendre compte, vous venez de le rencontrer le fameux Guts, le guerrier noir torturé par des forces invisibles et pourchassé par des démons dont l’existence et la raison reste encore assez vague. Guts qui est, pour moi, l’un des meilleurs personnages de manga tout genre confondu, avec un réel charisme et un développement des plus spectaculaires dont vous serez le témoin si vous vous laisser emporter par la magie sombre de Berserk.
Foncez lire.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lecture mangas, BDs, comics (2018)
Créée
le 24 janv. 2018
Critique lue 689 fois
11 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur Berserk (Nouvelle édition), tome 1
Cela faisait un moment que j'entendais parler de Berserk. Et grâce à Manue, j'ai pu en découvrir le premier Tome, qui regroupe les 3 premiéres histoires... On y découvre donc le personnage de Guts,...
le 15 oct. 2017
1 j'aime
Si les intrigues plus complexes ne font que commencer, ce qui est plutôt logique pour un premier tome, la narration n'en reste pas moins très prenante. Les aventures de Guts nous plongent directement...
Par
le 10 nov. 2023
Du même critique
Je me souviens quand un ami m'avait montré des trailers et qu'à chaque fois qu'il m'en parlait, il avait des étoiles dans les yeux. Il avait même refait tous les Mario 3D en attendant Odyssey et...
Par
le 14 nov. 2017
24 j'aime
4
Je prie Dieu Urasawa depuis que j'ai terminé 20th Century Boy. J'ai une grande admiration pour cette homme capable de pondre des histoires hallucinantes. Je connaissais déjà Monster et ses grandes...
Par
le 25 sept. 2017
20 j'aime
9
CSGO est une drogue détestable, mais assez prenante pour y passer ses soirées et devient jouissif une fois qu’on maitrise les mécaniques au point d’aimer se faire insulter de tricheur. C'est connu,...
Par
le 2 mai 2017
20 j'aime
12