Marche à l'ombre
De nos jours on ne présente plus Berserk ; pour ceux qui s’intéressent de près comme de loin à la bande dessinée japonaise, désormais reconnue par tous, le manga de Kentaro Miura y figure comme un...
le 19 oct. 2023
3 j'aime
1
L'épopée contée dans Berserk qui a fait la renommée de Kentaro Miura commence en ce premier tome par nous conter l'histoire d'un chasseur solitaire vêtu de noir avide d'une vengeance inconnue du lecteur. Là où le premier tome fait fort c'est qu'il nous présente en très peu de temps et sans se soucier de détails redondants le protagoniste principal, ses motivations, son sens moral et ses capacités. Le premier chapitre nous introduit d'ailleurs assez vite à son fidèle sidekick sans pour autant que celui ci ne soit ennuyant par son coté décalé ou comique.
On remarque surtout une grande précision et diversité dans le trait qui permet de décrire avec beaucoup d'aisance les personnages, leurs ressentis et leurs actions. Des actions qui la plupart du temps connaissent une certaine fluidité dans le dessin. C'est peut être à mon sens le plus incroyable des détails du manga que d'arriver à capturer un tel élan ou impact dans une description picturale pourtant fixe.
Le dessin est surtout particulièrement audacieux, là où on pourrait s'attendre à des dessins hésitants ou a des détails abstraits chaque case se permet d'être comme complétée par une certaine saleté propre à l'univers qui y est décrit.
Ce premier tome doit surtout être salué pour sa violence décomplexée et ses actions brutalisée au possible, ainsi même si le personnage se permet de manier un canon faisant des dégâts monstrueux il n'en reste pas moins une enveloppe de chair qui se rogne au fur et à mesure de son voyage. On ressent plus que dans d'autres œuvres le coté survivaliste et dangereux des milieux environnants et cela passe surtout dans le coté exagérément réaliste de cette ultraviolence: Un crâne n'aura jamais aussi bien explosé ou une pierre n'aura jamais aussi bien transpercé un œil.
Le gros point positif demeurera l'histoire qui sans révéler trop d'éléments au lecteur arrive à s'inscrire dans une mythologie qui prendra tout son sens plus tard. Ainsi bien que Guts ne se soit occupé que d'un apôtre et en ait trouvé un deuxième ainsi que le behelit qui lui à servi pour se transformer, on trouve dans ses actions un certain rythme effréné qui est certifié dès les premières pages. Aussi rappelons que dans les trois premières pages Guts assassine l'une des apôtres de la main de Dieu, faisant de lui un anti héros rapide violent mais surtout déterminé si ce n'est obsédé dans sa quête.
Créée
le 4 juin 2019
Critique lue 494 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Berserk, tome 1
De nos jours on ne présente plus Berserk ; pour ceux qui s’intéressent de près comme de loin à la bande dessinée japonaise, désormais reconnue par tous, le manga de Kentaro Miura y figure comme un...
le 19 oct. 2023
3 j'aime
1
L'auteur digère ostensiblement divers influences afin de créer un univers de base qui puisse parler à un lectorat plutôt large (On peut parler de "post culture" avant l'heure) , est ce que cela nous...
Par
le 12 avr. 2024
████████████████████████████`...
Par
le 15 déc. 2022
Du même critique
Le Tome 15 reprend lors de l'introduction de Rosine la troisième apôtre que Guts prendra en chasse. Cette dernière étant une enfant battue et malheureuse apporte une dimension plus subtile à la...
Par
le 23 déc. 2019
9 j'aime
Moi, LeRoiDePeste, c'est en conquérant que je m'adresse à vous, car avant de pouvoir commencer ces lignes il me fallu finir Nine Parchment. Ce jeu, c'est pas un jeu, c'est Bakdad, quand tu le finis...
Par
le 11 nov. 2018
8 j'aime
3
Le Tome 21 achève l'arc de la Tour de conviction mais aussi il me semble l'air des châtiments. Divisé en deux parties la première est plutôt moyenne puisqu'il s'agit du duel entre Mozgus et Guts qui...
Par
le 23 janv. 2020
8 j'aime