Tome incroyable et époustouflant par son rapport à la religion païenne comme chrétienne. Entre déchirement des vivants et incinération des morts cet épisode semble aborder des thèmes plus radicaux et poussés en nous faisant connaître des sabbats endiablés (qui permettent l'apparition de Slan).
On trouvera pour la première fois l'apparition de l'apôtre œuf dont les points de vues sont très bien adaptés sans qu'on en devine sa véritable forme.
Il est étrange de voir que les parties avec Guts sont les moins intéressantes, en parties à cause de l'arrivée d'Isidoro et de la présentation de Kushan que l'on avait entrevu avec Silat (que nous revoyons ici avec son nouveau Bakikara qui semble plus bodybuildé que jamais)
Ici même les prostituées de par leur morale savent intéresser le lecteur en contraste avec le zèle évident des croisés où les perversions masturbatoires de Farneze.
Le sabbat qui semble Baphométien est superbement dessiné, chaque trait semble se plier comme la chair, le pus comme les glandes respirent cette humidité muqueuse et sale, de plus les moments de bûchers ne sont que trop courts tant ils sont détaillés.
Petite mention spéciales aux apparitions de l'Incube qui nous révèle l'étendu de ses pouvoirs face aux ombres poursuivant Casca (nettement mieux amené que du coté de Guts paradoxalement)
l'apparition du Skull knight est d'ailleurs assez pertinente pour ne pas ralentir le récit ce qui en fait un bon élément.
et pour finir il n'y plus satisfaisant comme origin story que celle des apôtre de Mozgus qui se confrontent par leurs opinions et croyances au jugement pragmatique de Serpico.