Critique de Berserk, tome 9
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Tome magistral qu'on nous offre suite au départ de Guts de la troupe du Faucon, ce changement est l'élément perturbateur qui vient faire éclore tous les rôles et positions des personnages.
Des dessins superbes qui cette fois seront maniés sur un thème d'autant plus magnifique que l'acte sexuel et ses dérivé, entre inceste, viol, traumatisme, sexe heureux, première fois et frustration.
Ce nouveau Tome vient surtout poser des bases qui parcourront la mythologie et le LORE de Berserk, aussi dès les premières pages Guts fait face au Skull knight, personnage aussi ambigu que puissant il possède tant de clés de compréhension qu'il en devient difficile de le comprendre.
Son dessin force le respect en plus de son caractère fantastique rappelant volontairement celui de son rival Zodd Nosferatu.
Silat (Schiiat en VF) un guerrier oriental qui non content de ne faire que de brefs duels où il perdra face à Guts, reviendra dans les tomes futurs en ayant pris une place importante dans l'empire Kushan. Ses techniques de combats et son air Hautain semble le désigner comme un Guts au turban, à la différence de ce dernier il saura saisir les bonnes occasions et monter en puissance lorsque nécessaire.
Griffith commencera en parallèle une descente furieuse vers les abysses de l'impuissance après avoir dépuceler la princesse Charlotte. Il sera autant bien écrit qu'on a plus l'impression qu'il ne fait ça que pour se changer les idées plutôt que pour se soulager, il fait notamment preuve d'une désinvolture et d'un flegme qui pousse au respect tout comme ce qu'il entreprend.
Les scènes torrides avec la princesse témoignent aussi et surtout d'une grande qualité graphique de l'auteur mais aussi d'une fluidité impeccable, bien que grand amateur de Hentai, ces scènes dépassent les vanilla tout juste suffisants.
Une descente morale et physique qui s'augmentera lors de son année de torture qui une fois de plus pousse un développement du caractère du souverain du Midland qui tout comme Griffith désire le corps de la jeune Charlotte, cependant il sera tout autant frustré du violent refus de sa fille que rancunier envers son général du Phoenix blanc d'avoir gouté à ce plaisir défendu.
Le Pouvoir de Griffith est si grand que la princesse ne pense plus vivre sans lui et que même si la troupe du Faucon est mise en déroute durant cette année de vagabondage elle n'aura que pour seul objectif de le libérer, lui le prisonnier qui n'aura jamais poussé un seul gémissement durant ses supplices.
La Troupe est d'ailleurs très bien développée puisqu'on ressent tout le coté Stratège et femme forte de Casca qui commençait à s'effriter par sa dépendance à Guts et Griffith.
Judo est d'ailleurs un personnage qui force la sympathie tant il est empli d'innocence et de bienveillance, à l'inverse de Carcus qui sera cependant se montrer pertinent dans ses remarques (j'avoue que son coté très brut lui donne toute ma sympathie)
Guts lui ne progressera pas puisqu'il ne fera qu'assouvir ses désirs de couple avec Casca, cette dernière ayant aussi des sentiments pour lui. Son personnage (Casca) sera d'ailleurs merveilleusement bien défini lors de son duel au sommet avec son futur amant, d'autant plus que leur scène de sexe reste tout comme la première magnifique, mais surtout qu'elle en est plus intéressante (ce qui est un exploit vu comme la première était superbe).
Le capitaine de la troupe de Choc n'arrive pas à combler Casca ce qui en fait une cause de frustration chez lui, tandis que cette dernière sans tristesse se plie à ses capacités, des blessures sont rouvertes pour les deux personnages rendant leur relation d'autant plus intense et passionnante.
En bref, le Flashback valait la peine ne serait ce que pour ce Tome qui sait exactement ce que l'on veut voir et nous le montre brillamment.
Créée
le 17 juin 2019
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8 j'aime
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