Une bonne grosse saga avec aussi tous les inconvénients que cela apporte
Il y avait les Green Lanterns qui sont un peu comme des policiers intergalactiques menés par les Gardiens de la planète Oa qui tentaient tant bien que mal que les émotions ne ressurgissent dans l'univers. Sauf qu'avec différents incidents liés à l'univers DC, différentes factions lumineuses ont vu le jour.
Le Sinestro Corps (jaune) est porteur de peur. Les Star Sapphires prônent un amour des plus destructeurs. Les rouges amènent la rage (aucune allusion politique dans cette phrase ;) ), les bleus tentent d'amener l'espoir et les oranges sont synonymes d'avarice.
Et puis un "beau" jour, les Black Lantern sont apparus, bien entendus annonçant la nuit la plus noire où les morts l'emporteront. Il s'agira donc pour Hal Jordan et tous ces copains de lumière d'empêcher cette catastrophe.
Vous n'avez pas suivi la série Green Lantern depuis son début (ou au moins depuis Secret Origins) ? Tant pis pour vous, faudra vous rattrapper. Sinon, voilà l'énorme saga qui a régné l'année dernière sur l'univers DC. Au programme pas mal de bastons menées à différents endroits et des personnages qui sont confrontés à des revenants, ceux-ci les faisant douter et se nourrissant des sentiments de ceux qui les entoure.
L'air de rien, ce sont des dizaines de numéros qui ont été publiés sous l'étendard "Blackest Night". Alors si les mini-séries parallèles et les one-shots sont peut-être lisibles indépendamment, ce n'est pas le cas de la série Green lantern. Pourtant DC choisit de publier Blackest Night en un volume et les séries Green Lantern et Green Lantern Corps dans leur propre livre alors que les séries sont intimement liées au récit mère. Du coup, il faudra beaucoup d'attention au lecteur pour raccrocher les wagons.
Pour le reste, Blackest Night amène un nouveau statut quo, remet les pendules à l'heure pour un certain nombre de personnages (très pratique pour DC qui peut faire revenir certains de ses héros) et bénéficie de dessins vraiment très réussis.