Dans un manga, le Japonnais-érectus est un individu d'environ 1 m 65, de 50-60 kg, avec de grande pupilles noirs, une force martial surnaturel et devenant facilement un cador dans les jeux amoureux malgré sa pudeur et son raffinement frisant la timidité. Dans notre bonne vielle réalité le Japonnais-érectus semble avoir les mêmes attributs si ce n'est ses yeux bridés. Il est néanmoins rattrapé par sa réputation de faire du karaoké, des jeux vidéo et surtout par le 3.3.3 des quartiers rouges Thaïlandais. Le 3.3.3 ça veut dire 30 dollars, 3 minutes, 3 centimètres, en gros le Japonais-érectus est un vrai emmanché en matière d'orgasme et paye 25 dollars de plus que les autres sa pute thaïlandaises. À ce stade de ma critique vous êtes en droit de vous dire : Ce Meifu devrait arrêter de fumer sa moquette, il nous parle de la misère sexuelle des Japonais dans une critique sur un chien blanc.
Le chien Blanco est un chien Japonais, sa race n'est pas précisé, ça pourrais être un grand chien Japonais (également nommée Akita Américain) mais je pencherai plutôt pour un Shiba Inu. Les deux races se ressemblent, surtout en manga, mais le seul personnage Japonais du bouquin s'appelle Shiba et sont meilleur pote est un inuit, je présume donc que l'auteur voulais subtilement nous donner la bonne réponse. Pour vous la faire courte, les chiens Japonais ressemblent à des peluches touffu avec la queue fièrement lovée.
La transposition en manga d'une peluche Japonaise donne donc ceci : "Foutez-vous bien ça dans la tête !! Blanco n'est pas un chien. C'est une arme de combat avec une capacité de destruction comparable à une arme nucléaire."
Rassurez-vous Blanco n'a que ses papattes et ses crocros comme armes mais bon, comme la démontré l'utilisation des machettes au Rwanda le standing des armes de destructions massives a bien régressé.
Le chien Blanco est un mélange entre le grand voyage de Disney (L'humour en moins), Max le meilleur ami de l'homme et l'appel de la forêt (plusieurs fois cité durant le récit).
Blanco essaie de rejoindre sa maîtresse à New-York en partant du pole Nord et va courir 4 mois sans interruption (Si ce n'est une halte chez une meute de loup afin de baiser leur femelle Alpha.)
Blanco a été modifié génétiquement dans un but militaire, mais au lieu de nous faire croire qu'il a un doctorat en manipulation génétique et nous donner une explication scientifique vaseuse, l'auteur est resté vague sur ce sujet. Pas de salamalec mystico-technico-martial ici, lorsque ce chien Japonais attaque un groupe d'homme armés de mitraillettes il utilise ses crocs et sa sauvagerie, point barre. Il bondit très haut, court très vite (90 à 120 km heure), sa mâchoire a une force dantesque, ses sens sont copieusement exacerbés et sa capacité intellectuel lui permet de prendre en compte la topographie du terrain en pleine bagarre. Cela reste relativement crédible. Les bastons de ce manga sont graphiquement surprenantes, d'une fluidité impeccable, à mon humble avis c'est son point fort, on peu pas s'empêcher de se dire : Putain ce clébard est plus dangereux qu'une tronçonneuse-bazooka. Le manque d'humour ambiant est quand à lui pallié par notre propre second degré, car en se prenant au sérieux, ce récit regorge de cocasseries narratives involontaire.
"L'inconscient de Blanco peu discerner son avenir par la perception du cosmos."
Ce vieux manga de Taniguchi m’a tenu en haleine et laisse entrevoir un retour possible des loups sur le haut de la chaine alimentaire : "La vie de Blanco s'écoule lentement dans le sang de ces animaux sauvages. Dans le corps des loups, une lente mutation commence..."
Le lycan sommeillant en moi écrirais bien la suite de ce récit ; Il était une fois la meute de l’apocalypse : Dans ta gueule l'humanité !