Allez, Gung Ho, une bd de Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant, traduite chez nous par Paquet. C’est du post-apo somme toute assez classique, avec des communautés humaines isolées dans des cités fortifiées, affrontant une menace nommée la Plaie blanche, une horde de créatures terrifiantes et un poil violente.
Alors oui, the Walking dead est déjà passé par là, nous retrouverons tout au long des cinq tomes de Gung Ho les mêmes schémas narratifs, les mêmes enjeux, jusqu’aux archétypes plutôt similaires. Ce qui caractérise cette série est son groupe de personnages adolescents, avec toutes les problématiques de cet âge s’ajoutant à celles d’un monde humain en voie d’extinction. A la lecture des différents tomes, j’ai pensé au spin-off Walking dead : World beyond, abordant lui aussi des teenagers, mais avec tous les habituels travers des séries américaines paresseuses. Ici, les adolescents sont bien développés, prit dans des évènements forcément violents et perturbants. On s’attache facilement à cette galerie d’individus, le monde n’est pas particulièrement détaillé, on n’en apprendra pas beaucoup concernant les fameux rippers.
Petite précision, les illustrations de Thomas Von Kummant sont faites à la palette numérique, ce qui peut déboussoler de prime abord, voir déplaire, pour les afficionados des styles plus classiques. Honnêtement, les paysages sont superbes, et le graphisme en général est tout à fait plaisant.
Sans être originale, cette bande dessinée m’a bien plu, avec un rythme rapide et un univers très coloré. Toutes les cases du cahiers des charges Post-apocalypse sont cochées, l’œuvre fait le taff!