Dans le Far-West, celui des cow-boys, des Indiens, des chasseurs de prime et des pilleurs de banque, Chris Birden et son frère Burt viennent de dévaliser un train. Mais Chris, après avoir arrosé le coup a enterré le butin dans un endroit qu'il a oublié. Burt lui donne trois jours pour retrouver l'argent. Trois jours pendant lesquels Chris va croiser une voleuse, une orpheline, et d'autres personnes qui ne vont pas lui simplifier la tâche.
Un jour que je furetais à la bibliothèque, au rayon jeunesse, je suis tombé sur cet album mis en avant. J'ai lu une ou deux planches et profité de la carte de la pré-ado que j'accompagnais pour l'emprunter. Parce que le début m'a beaucoup plu... et la suite itou. C'est en rentrant chez moi que j'ai vu le nom de la maison d'édition québécoise, La pastèque, que j'ai déjà croisée pour Machine gum et C'est une pastèque ?, deux albums loufoques.
Et Calfboy l'est tout autant : humour absurde, décalé, dessins des êtres vivants très simples (ce n'est pas le cas des paysages), situations drôles et peu de texte. J'ai retrouvé un humour à la Jason que j'aime beaucoup et une référence à Lucky Luke : la silhouette, les vêtements et une apparition de Jolly Jumper ; aucun lien dans la personnalité de Chris avec Lucky.