Kurt Busiek continue son run sur Superman, profitant sur ce long arc - 2 TPB en vo - du graphisme léché de Pacheco qui doit livrer l'un de ses meilleurs travaux. Après une entrée en matière sympathique, le point d'orgue de l'arc se situe évidemment lors de la vision d'un futur dystopique et désespéré, où les survivants d'une terre ravagée font face au terrible Khyber dans une bataille pour la survie : ce n'est pas un elseworld mais ça en a les bons côtés. Cela entrainera de nombreux doutes et intérrogations dans l'esprit de Superman, qui devra trancher entre continuer à sauver l'humanité - ce faisant la rendant dépendante de lui et donc à terme vulnérable - ou la laisser seule faire face à la chute des civilisations (donnant le nom à l'arc), et à leur renouvellement.
La fin n'est pas désagréable, bien exécutée jusqu'au bout, mais cédant toutefois à la facilité d'un combat frontal.