Il est toujours difficile d’écrire une chronique pour une biographie, car on ne peut pas vraiment critiquer/commenter le scénario vu qu’il s’agit de la vie d’une personne et qu’on ne peut pas vraiment juger ses choix de vie ou ses expériences… reste donc à écrire sur la façon dont l’auteur a décidé de découper la vie de la personne visée et la façon dont il a voulu orienter le récit.
Ici, Silloray nous propose une histoire sous forme d’un flashback dans lequel Robert Capa se remémore sa vie quelques mois avant de disparaître brutalement en sautant sur une mine en Indochine.
Pour une personne qui, comme moi, ne connaissait que le nom de l’homme, mais pas sa vie ni son oeuvre, ce biopic offre une plongée très intéressante dans la vie d’un des meilleurs photographes de guerre n’ayant jamais vécu et (chose que je ne savais pas) qui fût le seul photographe à participer au débarquement du Jour-J de la Seconde Guerre mondiale.
D’un point de vue graphique, le choix des tons sépias est sans doute la meilleure option possible pour coller au maximum avec la technologie disponible au milieu du 20e siècle (oui c’était noir et blanc à cette époque, mais la sépia donne une touche plus chaleureuse), mais j’aurai aimé que cela évolue avec l’arrivée des films couleurs ou du moins présenter quelques dessins illustrant des photos et pas seulement les taches rouges sur son appareil à la fin de l’album.
« Capa, l’étoile filante » est un bon ouvrage permettant de découvrir la vie (de la perte de son plus grand amour en Espagne à sa mort en passant par sa vie américaine et hollywoodienne) d’un des maîtres de la photographie de presse qui créa la première agence de photographes de presse.
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