Catwoman : Le Grand Braquage par Gatcha

Selina Kyle, alias Catwoman, est considérée comme morte par les autorités. Une aubaine qui lui permet de poursuivre ses activités de voleuse plus sereinement. Mais une opération foireuse au Maroc la laisse sans argent. Retour donc à Gotham où une planque va lui offrir un peu de repos. Son ami Swifty la met sur un gros coup, presque trop gros pour elle, mais Selina n’a plus rien à perdre. Un train doit amener 24 millions de dollars appartenant à la mafia se faire blanchir au Canada. Le tout est d’y monter, de se débarrasser des tueurs et de sortir l’argent en quelques minutes ! Un seul homme peut l’aider. Celui qui lui a tout appris et qu’elle a aimé, mais aussi trahi après un coup similaire…
Alors qu’il avait repris et modernisé la série Catwoman en 2001 avec Ed Brubaker, Darwyn Cooke a tenu à réaliser seul une histoire qui en serait la préquelle et présenterait les personnages plus profondément. S’inspirant de l’âge d’or du comics (comme il le fera à nouveau en 2004 avec la série DC : The New Frontier, pour laquelle il recevra le Eisner Award), avec un style très fifties et une Selina aux allures de pin-up, Cooke utilise de larges aplats de noir, son trait se rapprochant aussi de la BD européenne. Un album qui peut convenir aux allergiques aux super-héros, puisqu’il n’y a ici ni costumes, ni pouvoirs, juste une histoire de cambriolage génial qui fait penser aux grands films de genre.
Un comics pas comme les autres, plus original et dont le style est le principal atout.