Il faut noter que si l'on veut lire l'histoire dans l'ordre chronologique il faudrait commencer par les deux derniers numéros.
Les deux derniers numéros sont écrits par Anne Caulfield qui respecte ici aussi les codes de la série mais cependant l'écriture n'est pas assez maîtrisée pour rendre le récit fluide. ce qui nuit vraiment à ce tome.
Les 4 premiers numéros sont signés par Grant Morrison qui ici nous livre un récit honnete , on regrettera juste que par moments il ne nous dévoile pas certaines résolutions de l'énigme. Ici Grant Morrison nous livre un récit simple et non pas un récit à plusieurs niveaux de lecture comme il a l'habitude de faire, si ce n'est à la toute fin avec le jeu d'or. On aurait pu espérer mieux sur la relation entre John Steed et Emma Peel, bref pour moi ce récit n'apporte pas grand chose de plus à la série et son scénario ne se distingue pas des autres non plus.
Pour le dessin Ian Gibson manque clairement de finitions à certains passages, après son style un peu anguleux est ce qu'il est.
Un tome donc moyen desservi par une édition incohérente dans le choix de l'ordre des numéros, tout cela fait que ce tome n'est vraiment pas mémorable, je me demande meme si les deux derniers numéros à la fin n'ont pas été ajoutés pour avoir un tome assez grand de 6 numéros et capitaliser sur Grant Morrison pour vendre, car sur la quatrième de couverture Anne Caulfield n'est absolument pas mentionnée de même que son récit. Cela sent donc l'affaire commerciale à plein nez...