De 7 à 77 ans
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Ce premier tome des aventures de Chi donne tout de suite le ton de la série. D'abord parce qu'on y voit la petite chatte se perdre, et donc perdre sa famille féline et le chemin de la maison, pour la première fois : non seulement c'est là le point de départ de toute l'histoire, mais ça deviendra aussi un véritable leitmotiv par la suite, prétexte à de multiples péripéties.
On voit donc Chi récupérée par la famille Yamada et s'installer, pour une période censée être provisoire, chez eux. Car Chi est bien décidée à ne pas rester dans cette maison qui n'est pas la sienne, et les Yamada, eux, vivent dans un immeuble interdit aux animaux - spécificité japonaise. Seulement, bien entendu, rien ne se passe comme prévu, puisque Chi a oublié le chemin de chez elle et que c'est la galère pour lui trouver une famille d'adoption. C'est donc l'aventure pour les deux parties - humaine et féline - et c'est tout de suite franchement drôle, notamment grâce aux multiples expressions de Chi, toujours assez marrantes - tristesse, curiosité, fatigue, perplexité, excitation, etc. Tout y passe et on voit que l'auteur connaît son sujet !
C'est un manga qui s'adresse aux enfants, mais qui parle forcément à toute une frange d'un public adulte : un public qui lui aussi vit avec un ou plusieurs chats - les autres ne seront sans doute moins intéressés par le sujet, étant donné que ce manga joue beaucoup sur le rendu de situations typiques de la vie commune aux chats et aux humains, observées des deux points de vue. On a donc droit à toute une série de péripéties, parfois fondées sur des incompréhensions réciproques : Chi par exemple, trouve beaucoup plus amusant de s'amuser avec la litière que d'y faire ses besoins et l'obligation d'utiliser son bac de jeu favori comme lieu d'aisance la désespère complètement. L'obligation de discrétion des Yamada, qui doivent cacher Chi aux yeux des voisins, donne également lieu à diverses situations compliquées...
Le dessin en couleurs, plutôt sobre, attirera sans doute un public adulte occidental plus large que d'habitude : couplé au scénario, il devrait avoir raison des réticences des plus obstinés chez les anti-manga. En revanche, on peut s'inquiéter, à la fin de ce premier tome, de la suite qui sera donnée à la série, car le quotidien d'un chaton, tout mouvementé qu'il soit, pourrait s'avérer assez répétitif. On verra bientôt qu'en choisissant de limiter le nombre de tomes et en variant les situations, Konami Kanata a grandement échappé à ce problème.
Créée
le 6 sept. 2015
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