Le fauve d'or Angoulême 2011 nous plonge dans une traversée graphique exceptionnelle où chaque planche est travaillée en fonction du scénario correspondant : teintes bleutées pour la Norvège (plutôt loin du cœur), teintes orangées et chaudes pour l'adolescence libertine (plutôt amours passionnées), et ainsi de suite. Des aquarelles remarquables.
Le récit narre des moments clé de la vie de la héroïne, d'abord adolescente, puis étudiante, enceinte, mère célibataire et enfin femme mûre. Assez bien pensé dans l'ensemble.
Cependant, même si l'évolution du triangle amoureux lève des questions intéressantes, sur la relation à distance notamment, je suis globalement resté sur ma faim. Au final, les scènes me paraissent bien trop courtes, et il ne s'y passe pas grand chose.
Une rêverie bien sympathique en somme.