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Cloth Road
5.5
Cloth Road

Manga de Hideyuki Kurata et Okama (2010)

Amis de la baston et de la mode, bonsoir et bienvenue dans « Clothroad ». Si vous aussi, vous rêvez d'un monde futuriste, où vos fringues sont des armures de combat hyper-sophistiqués vous permettant de vous la jouer à la « Street Fighter IV » devant un public déchaîné et en délire, alors « Clothroad » est fait pour vous. A moins que vous n'ayez peur de vous faire tailler un costard devant le monde entier...

L'histoire :

Les nano-machines vont radicalement changer notre manière de vivre, de nous comporter et... de nous habiller. Vêtements caméléons, affichages de logo ou d'humeur à volonté, taille ajustable selon les besoins... que de choix ! Et si dans un futur proche, ces vêtements technologiques devenaient tellement subtils qu'ils pouvaient, en cas de reprogrammation, devenir de terrifiantes armes de combat ? C'est justement ce qu'est le « Clothroad », une sorte de voie sur laquelle s'engage des « designers », sorte de programmateurs de vêtements capable de tirer le meilleur partie de ces nanofibres incorporant divers processeurs et circuits électriques, qui font équipe avec des mannequins-guerriers exploitant au maximum leurs compétences pour vaincre leur adversaire et ainsi gagner des sommes colossales.

Mais pour Fergus, qui rêve de gravir les marches du monde des designers, la route est longue et semée d'embûches. Jusqu'au jour où Jennifer, sa sœur jumelle, débarque en ville et lui propose de devenir mannequin lors du tournoi du « War King » dont les énormes sommes en jeux pourraient enfin leur permettre de soigner leur père, très malade...

En Gros :

En quatre mots : « Clothroad » est à chier. Pourquoi ? Déjà le dessin est brouillon au possible. Est-ce dû à de mauvais scans des planches ou au style de l'auteur, je ne saurais dire, le fait est que visuellement, c'est le bordel total. On passe à du presque léché, baroque à la limite du shojo bishounen quand on se trouve dans une scène calme, pour finalement changer presque de style et se retrouver sur de l'encrage déformé, énervé et sale dès que l'on passe à un peu d'action. L'univers se veut futuriste, malsain et désespéré à la « Gunnm » ( Ed. Glénat ), on a droit à du très beau et très classe et en même temps du très sale et très crade, sans réelle logique. On est tout simplement perdu.

L'histoire en elle-même pourrait être bien. L'idée de départ est à la fois originale et intéressante, mais l'exploitation est maladroite, longue à venir et devient, au final, inintéressante tant les personnages sont creux, déjà-vus et hyper-prévisibles. Personnellement, je les trouves insupportables et je me suis forcé pour finir alors que j'avais à peine entamé le tiers du bouquin...

Bref, « Clothroad » est un fond de tiroir éditorial qui n'a absolument rien à faire dans votre bibliothèque, à moins que vous n'aimiez étaler vos « guilty pleasure » aux yeux de tous. Bon, personnellement, j'assume mes goûts moisis, mais là, c'est vraiment pas possible. A éviter. Vraiment.
Underwriter
2
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le 27 sept. 2010

Critique lue 173 fois

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