Les dessins de Andy Kubert son toujours au même niveau, nets propres et précis. Les peintures de Richard Isanove donnent un ton vieillot à cette œuvre, dans le même genre que celles utilisées pour Wolverine les Origines.
Pour le scénario, on pourrait penser que c'est une banale transposition de l'univers Marvel en 1602, et c'est effectivement plutôt le cas. Certains événements de l'époque sont bien utilisés pour incorporer des héros actuels tels que les X-men avec l'inquisition qui persécute les mutants. Cependant je ne sens pas tant que ça l'ambiance dans ce tome, je trouve certains changement de scène mal venus, mal amenés. L'histoire de cette œuvre tourne autour d'une fin du monde annoncée, mais on ne sent pas cet esprit de peur autour de nos protagonistes, c'est aussi une histoire tournée sur l'espionnage et la trahison, celle-ci non plus ne se fait pas tant sentir. Le tome se termine un point important de l'intrigue. Ce tome est donc bien un tome d'exposition ou l'on présente tous les protagonistes qui vont devoir faire face à une fin du monde (annoncée) imminente (mais que l'on ne sent pas venir) dont on ne sait sous quelle forme elle viendra, on est donc quand même toujours un peu dans le brouillard et on navigue à vue dans ce tome sans trop savoir à quoi s'attendre ni savoir ou le scénariste nous emmène.