Bon ben Jim Starlin et Mike Mignolia, ça peut donner un résultat assez décevant ! Déjà que je ne suis pas super fan de ce genre d'épopée cosmique qui est finalement trop détachée de notre quotidien pour nous interpeler, mais là, c'est franchement d'assez bas niveau.
L'idée générale aurait pourtant pu être intéressantes : Darkseid doit se résoudre à demander leur aide aux super-héros de DC (Superman, Batman, un membre des Green Lanterns) et, bien sûr, il va tenter d'en tirer parti en douce.
Malheureusement, ce scénario est desservi par des "détails" assez ridicules : l'entité qui fout les jetons à Darkseid veut détruire pour la Voie Lactée pour pouvoir créer la brêche qui lui permettrait d'arriver dans notre Univers… Déjà elle a une apparence franchement trop anthropomorphe à mon goût. Et puis arriver à ses fins, elle projette de détruire quatre systèmes solaires (en fait même deux suffisent), car cela conduirait à un déséquilibre de l'ensemble de la galaxie produisant assez d'énergie pour qu'il puisse arriver dans notre Univers. What, détruire deux systèmes solaires suffiraient à détruire l'Univers ??? Ben alors on doit être tous morts depuis longtemps, vu le nombre de super novæ qui ont explosées ne serait-ce que depuis 2000 ans !
Et puis pourquoi cette entité surpuissante qui fout les boules à Darkseid n'arrive pas à changer d'univers alors que Darkseid y arrive comme moi je prend ma caisse ? Ça ne tient pas debout !
Pour finir sur le scénario, on a le droit à 2 autres poncifs du genre :
- La sous-représentation des femmes : il n'y a qu'une seule femme dans l'équipe (Starfire). Heureusement elle ne fait pas trop potiche…
- Le membre des Green Lanterns est John Stewart. Comme tout bon black bien stéréotypé, il va tout foirer… No comment.
Souvent je suis assez indulgent avec le scénario des comics car la partie graphique est époustouflante. Là, on a du mal à retrouver la patte de Mignola… Il était certes assez jeune (le comics date de 1988 même s'il n'a été publié en France qu'en 2008) et n'avait peut être pas encore développer son style. Ou alors c'est l'encrage qui ne rend pas justice. Bref là, on a un sous Ron Lim, un style que je trouve assez banal.