Matthew Rosenberg avait choisi la facilité en proposant un Punisher hors des frontières, combattant une dictature peu défendable. Néanmoins, il se rattrape sur ce second tome en le remettant dans son univers urbain, où les meurtres gratuits en série paraissent sans but, œuvre sans fin d'un homme avide d'une vengeance inatteignable.
Fort de sa nouvelle puissance de feu, Frank met rapidement la ville à feu et à sang, dans une croisade plus violente et sordide que jamais. Les héros de New-York tentent alors de l'arrêter dans ce qui constitue la partie la moins intéressante de ce tome - bien que malheureusement nécessaire pour des raisons de cohérence.
Frank rentre ensuite dans une vendetta contre l'Hydra qu'il servait hier, tel un missile lancé tout droit vers Zemo. Rosenberg en profite ainsi pour reparler un peu de l'ancien Captain aujourd'hui Herr Rogers. Les deux confrontations avec Zemo sont bien travaillées et on en redemande, sans le gratin de l'univers Marvel pour les gêner. C'est parfait car le Fresh Start nous promet exactement cette histoire dans le prochain World War Frank!