"Cruel summer" est tout ce qui fait la quintessence du genre noir : un mélange de truands attachants, de femmes fatales, de tragédies passées qui refont surface, de trajectoires qui se percutent et finissent en tragédie.
Brubaker et Philips déroulent un récit plus dense, plus ambitieux, plus construit encore que dans leur série "Criminals, rentrant davantage encore dans les failles de chaque personnage.
Un pur plaisir qui n'a de faiblesse peut-être que de trop se reposer sur les mêmes bases du noir que le reste de la production de ce talentueux duo. Celles et ceux qui ont l'habitude de les lire prendront le même plaisir que d'habitude mais ne seront pas surpris.
Une référence.