D'abord publié chez Glénat les 2 premiers tomes de Crying Freeman ont été adaptés au cinéma par Christopher Gans qui en a fait un bon film, il faut dire que cette histoire est excellente car le mélange entre polar, romance, violence, drame et amour est parfait et mise en images par de beaux dessins.
Ce qui est rare et en plus on apprend pas mal des choses sur la maffia.
Donc les débuts de Crying Freeman sont mémorables, mais les 8 tomes suivants (qui n'ont pas été publiées à ma connaissance chez Glénat) baissent nettement d'un cran et ne possèdent plus le côté mélancolique voire poétique de la 1ère histoire.
On dirait qu'on lit un tout autre manga moins subtil et encore plus accès sur la violence et l'érotisme, les histoires sont inégales toutefois l'ensemble se lit avec plaisir car c'est vif, nerveux et sans temps morts mais c'est juste divertissant à lire, ça fait passer un bon moment mais ça ne nous touche pas.
Sinon les personnages de la vieille quasi centenaire qui se bat comme un jeune, et la mastodonte appelée Beyasan sont des personnages dont on aurait pu s'en passer, surtout le 2ème qui doit apporter une touche humoristique comme c'est parfois le cas dans les mangas.