Pour le dessin le Darwyn Cooke aux traits arrondis se chargent de donner corps et forme à cette Catwoman tout de spandex vêtue, ce qui fait que son accoutrement ne parait pas forcément mal placé. Cependant on ne pourra que se demander où elle range tous ses gadgets dans cette tenue près du corps...
La série ne se veut pas trop jouant sur le sex appeal de l'héroïne, mais plutôt pour son combat pour les déshérités, les laissés pour compte de la police de Gotham et de Batman. Cependant Brubaker ne réussit pas à nous faire ressentir l'indignation ou la peine pour le sort réservé à ces personnes oubliées. Ces personnes et situations ne sont qu'un faire valoir pour le récit et ne serve pas du tout à faire une critique de la société ou même à réfléchir sur elle. Ceci est dommage car c'est ce que l'on aurait pu croire à l'introduction du personnage. On n'a pas non plus l'impression que ce récit va partir dans du récit "pop" culture avec des relations entre personnage développés avec de l'humour, ce pour quoi le trait de Cooke est très adapté à mon avis.
J'ai donc l'impression que là on a droit à un récit classique centré sur Catwoman avec pas de personnages développés, et un Gotham avec ses défauts qui ne sert qu'à illustrer le récit.