Ce septième tome est clairement un album de transition. Rick, Glenn et Michonne étant parvenus à s’échapper de l’endroit où ils avaient été capturés par le Gouverneur, ils se préparent au cas où ils trouveraient la prison.
Mais c’est surtout un tome qui permet aux différents personnages de renouer des liens, de se préparer à de bonnes choses. Ils en viendraient même à oublier le danger. En effet, Dale, en voulant aller chercher de l’essence se fait mordre. On craint le pire, mais on lui coupe la jambe et pour la première fois, un personnage survit à une morsure. Hormis ce fait, pas grand-chose de très dur à se mettre sous la dent.
On notera que Carol, personnage qui avait été reléguée au second plan, n’est pas guérie, bien loin de là et vient à se suicider en se jetant sur un zombie qu’Alice avait demandé de récupérer pour tenter de l’étudier. La mort n’est donc jamais loin. Bien qu’elle me semble incompréhensible, certainement voulu par les auteurs pour déconcerter le lecteur. En effet, face à un monde qui a définitivement foutu le camp, les repères ne sont plus les mêmes et la psychologie des gens peut grandement changer…
Les auteurs ont pourtant décidé de se concentrer sur des bonheurs simples. Glenn et sa compagne sont proches, de plus en plus, évoquent des enfants. On va chercher de l’essence et des munitions dans un ancien poste de garde nationale. Rick et Lori voient arriver leur second enfant. Bref, le bonheur est encore possible dans ce monde. L’espoir est toujours là.
Jusqu’au final qui rappelle que le danger est bien là. Une fausse claque de fin qui promet surtout un album n°8 bien endiablé.