Un chef d'oeuvre pour les néophytes ignoré.
On s'attaque à du lourd avec le récit Daredevil enD of Days qui annonçait fièrement sur sa couverture : #1 New York Best Seller ! En plus de ça on a un scénario de Brian Michael Bendis et David Mack. Au dessin on a l'historique Klaus Janson aidé par Bill Sienkiewicz à la finition et à la peinture. On a aussi droit à des appartitions de planche de Alex Maalev et David Mack. Je m'attendais à ce que cette oeuvre soit un peu survendue mais ce ne fut pas le cas...
Je dois avouer que graphiquement Klaus Janson m'a vraiment impressionné son dessin est bluffant (comparé à ce que j'avais vu de lui auparavant) il est de plus magnifié par Bill Sienkiewicz. Sans oublier les planches additionnelles de Alex Maalev et David Mack qui font que la partie graphique est irréprochable et dans le bon ton.
Pour le scénario l'histoire commence avec la mort de Daredevil(Matt Murdock), Ben Urich enquête alors sur la mort de Daredevil. Ainsi Ben Urich va chercher à savoir ce qu'était devenu l'ange gardien de Hell's Kitchen durant tout ce temps, ce qui l'a amené à prononcer ce mot juste avant sa mort. Le rythme du récit était plutôt lent au début, mais je trouve que l'événement dans la fin du #4 et début du #5 nous rebooste dans ce récit comme il relance l'enquête de Ben Urich. Le récit est donc plutôt intelligent et logique et prenant. Je regrette même que cela ne soit pas un récit qui fasse officiellement partie de l'histoire de notre héros, elle le pourrait tellement elle est cohérente...
Je pense donc que là on a droit à un chef d'oeuvre artistique avec un récit cohérent et qui aurait du/pu faire partie de la continuité.
Le petit hic avec ce récit c'est qu'il fait référence à l'histoire de Daredevil depuis Frank Miller jusqu'à après Shadowland, et donc que pour apprécier pleinement cette oeuvre je conseille de lire tous ces excellents récits par Frank Miller, Kevin Smith, David Mack, Brian Michael Bendis, Ed Brubaker, le scénariste de Shadowland.