Nous suivons toujours le scénariste Ed Brubaker évoluer dans son histoire avec les personnages qu'il apprécie, bloqué par le chemin qu'avait laissé Brian Michael Bendis à la conclusion de son passage sur la série, Ed Brubaker met ici un point final à toutes les intrigues qu'il avait mis en place juste pour arriver à ce moment fatidique de conclusion.
L'histoire en étant cohérente, n'est toutefois pas surprenante ni satisfaisante, Brubaker s'est senti obligé de pousser Daredevil dans un chemin de colère en se disant que cela serait divertissant de voir tous les méfaits qu'il peut lui arriver. Au final cela ne développe pas les personnages ni trop ses relations.
Pour la partie graphique Michael Lark aura toujours livré une très bonne copie accompagnée parfois de Luke Ross.
Une conclusion dans la droite lignée des précédents tomes qui n'apporte pas grand chose par rapport aux autres travails fait sur le personnage, ce qui n'empêche pas cette histoire d'être tout à fait divertissante.