Il y a une tradition du "club 19" dans le Weekly Shonen Jump : le club des mangas qui se sont fait annuler avant le 20e chapitre, c'est à dire un club de nullard au milieu du club des nullards. Annulé au 17e chapitre, Dear Anemone fait partie de ce club.
Le pari était risqué : faire un manga d'horreur au sein du Jump. Le premier chapitre est assez efficace de ce point de vue là avec cette expédition qui se retrouve sur une île où les animaux ont tous très vites mutés au point d'être devenus des saloperies capable de vous exploser en deux temps trois mouvement. Si j'ai vraiment eu du mal, goutant peu le gore et l'horreur, je devais reconnaitre que c'était efficace et que les dessins étaient bien foutus.
Le problème, c'est que très vite l'aspect horrifique s'atténue, notamment parce que si on tue trop vite trop de monde dans le petit groupe de survivant, le manga n'aura plus grand chose à dire. Dès le chapitre 3 on découvre le laboratoire d'où son sorti les monstres et à partir de ce moment là, le manga ne sait plus trop ce qu'il veut dire.
A vrai dire, au chapitre 17 cela faisait un bon moment que Dear Anemone ne savait pas vraiment vers quoi il allait. Dommage dans les derniers chapitres ont voyait une civilisation de lapins qui ont mutés de sorte à être rendus à l'ère industrielle et c'était pour le coup une bonne idée. Hélas, tout cela arrive bien trop tard et la fin est assez vite expédié.