Une bonne idée initiale, deux portraits très bien pensés d'une jeune rockstar en perdition et d'un humoriste qui face à la mort hésitera entre hédonisme, nihilisme et anarchisme. On y croit aux Whatever, à ces show télés, à ces dérapages et ces articles dans la presse à scandale. Et oui, c'est un thème très fort ces derniers mois à vivre, ce sida version comics.
Et comme c'est un comics qui se respecte, l'épique pointe le bout de son nez, nos héros se dressent contre leurs sombres reflets, puis hésitent, puis s'aiment puis souffrent avant de se lancer à cœur perdu dans un baroud final prenant.
Malheureusement, ce comics voulait présenter trois protagonistes. C'est un échec cuisant. Malheureusement, l'impact de la maladie sur la créativité et la gestion de crise du gouvernement pour la contrôler sont mal décrits. Malheureusement, l'ensemble paraît trop court sur certains points.
Une bonne bd, provocatrice dans un style un peu à la Millar des (trop rares) bons jours.