Je ne sais pas si c'est parce que je suis un nouveau père, mais j'ai eu envie de prendre un album de Calvin et Hobbes à la bibliothèque. Ce fut le tome 4. Ça aurait pu être n'importe lequel.
Il y a une époque où Calvin et Hobbes m'évoquait un peu le petit garçon que j'avais été (en beaucoup beaucoup moins chenapan) : toujours perdu dans son imaginaire, parlant à ses peluches et à fond sur certains trucs. Maintenant que je suis papa, c'est un peu le spectre de l'angoisse : j'espère ne pas avoir un enfant aussi têtu et agité. Notamment un gag dans cet album où il rappelle à son père, avant qu'il aille bosser, l'absurdité qu'est une journée de travail.
Après, à relire l'album, je vois quand même assez vite les ficelles des gags du dimanche : Calvin débute une page où il vit une histoire fantastique et la dernière case montre la bêtise qu'il a réalisé et sa mère (ou son père) qui l'engueule. Il y a aussi une grosse influence des Peanuts dans les réflexions philosophiques des jeunes enfants. Ha, et j'ai jamais compris en quoi le débat sur "Hobbes est-il vivant ou pas" était pertinent.
Dans cet album on trouve certains gags en fil rouge, notamment un dégât des eaux provoqué par Calvin qui s'essaye à la plomberie, tout un voyage sur Mars afin d'oublier les problèmes de la vie terrienne et Calvin qui est malade et doit rester au lit.
C'est chouette, mais ça se lit vite.