Deuil et espoir
Ce tome fait suite à Piègés ! (épisodes 79 à 84) qu'il faut avoir lu avant. Dans la mesure où il s'agit d'une histoire suivant les personnages sur le long terme, il vaut mieux avoir commencé par le...
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le 22 juil. 2019
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Quel meilleur titre aurait-on pu trouver pour un tel tome de transition que « Deuil et Espoir » ? Aucun assurément, car avec ce quinzième tome, la série Walking Dead de Robert Kirkman et Charlie Adlard fait le bilan de l'avant, se projette vers l'après, mais n'avance pas beaucoup. Il faut désormais s'y habituer, la série prend un tome de repos après chaque tome d'action. Donc, calculons rapidement : un tome suivi d'un autre, ça fait deux. Donc tous les deux tomes, nos personnages parlent à n'en plus finir ! CQFD. Sans rire, on peut voir ce quinzième tome comme le treizième, mais en mieux… peu ou en tout cas moins d'action, beaucoup de dialogues, plus de social disons (amours, disputes, etc.), mais sans forcément de réflexions importantes sur le processus qui a déclenché la renaissance des morts, phénomène qui ne sera d'ailleurs peut-être jamais expliqué. Malgré tout, l'ensemble se laisse évidemment bien lire, on attend toujours plus de nos survivants préférés et surtout de leur « deus ex machina », Robert Kirkman. L'accent est mis ici sur la survie organisée : à nouveau, il est question de se fortifier, de prendre en compte l'avis de chacun, de voir l'avenir en grand, en beau, en rose. La fin de ce tome, un peu à l'eau de rose, montre bien que le rythme se ralentit et que les problèmes devront se diversifier encore davantage pour ne pas embourber le lecteur dans un ennui, mortel pour l'intérêt de la série. Prudence donc, mais j'ai confiance dans le talent de Kirkman pour cela. Par contre, à y regarder avec un peu de recul, je trouve encore beaucoup de défauts au dessin, surtout quand il s'agit de dessins récurrents ou de détails anecdotiques (rien à redire quand il s'agit, par contre, de planches d'envergure, illustrant un événement capital) : le couple de personnages qui pâtit le plus du trait de Charlie Adlard, c'est Maggie-Glenn, elle ressemble de moins en moins à une femme, lui ressemble de moins en moins à un Asiatique. C'est sûrement le fan pointilleux et trop demandeur qui parle, mais c'est dommage de laisser filer un peu son talent sur une série aussi fameuse.
Créée
le 22 janv. 2019
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