Soyons clair, les 6 premiers tomes de Devil Devil sont pour moi des chefs d'oeuvres.
Comique de situations classique mais qui fait toujours mouche car soutenue par un dessin d'une grande expressivité. Les personnages sont classiques dans le fond et la forme, mais la patte du dessinateur est, je trouve, incroyable, soulignant chaque grimace dans les situations comiques et chaque muscles et mouvements dans les combats.
Et ce qui est pour moi une qualité : les combats sont courts, ne dure que quelques pages, et sont du coup, d'une intensité FOLLES (le combat contre Shiva en tête).
Cependant la série décline à tous les niveaux à partir du Tome 7. L'humour est toujours là, et marche encore, mais le dessin se simplifie de plus en plus, voire perd totalement la précision des début aux tomes 12-15, le scénario prend des raccourcis évidents.
On sent que l'auteur s'est fait couper les vivres comme beaucoup d'autres, et veut finir le plus vite possible, ce qui est fort louable (Syndrome Shaman King, NON MERCI !).
Les 6 premiers tomes de Devil Devil contiennent les meilleurs passages de Shonen/morceaux de bravoures/situations comiques, que j'ai pu lire, couplés à un dessin ciselé et expressif. Du tome 7 à 15, cela décline de plus en plus, devenant un simple Shonen baclé à tous les niveaux, mais cependant, toujours drôle et percutant.
Si je fais une moyenne (10/10 pour les 6 premiers ; 6/10 pour la suite et fin) je tombe sur la note de 8.
Je la recommande tout de même, car c'est une série courte, et qui gagne à être connu, car détruisant tout ce que je déteste dans le shonen, à savoir : des combats qui blablatent et flashbackent plus qu'autre chose pour s'étaler sur 5 tomes et créer des séries de 60 tomes où il se passe autant de choses que dans 15 tomes de Devil Devil.