Cette série est une purge alors je vais pouvoir m'amuser dans les critiques. Le dessin est un style assez à part, ce qui ne l'empêche pas de se louper sur les personnages au passage.
De toute façon le vrai souci c'est l'écriture du titre, avec une équipe qui ne ressemble à rien et qui ne fait rien d'intéressant. Encore le point de départ avec l'attentat n'est pas trop mauvais mais les péripéties dans le présent donnent envie de dormir. Il ne se passe rien, les personnages sont des bourrins psychopathes fous, faux également, artificiels. On ne les ressent jamais humain, tout au plus Psylock se rapproche d'une caricature humaine dans ses dilemmes.
L'épisode à Paris centré sur Fantomex est une juste un calvaire, insupportable à lire, alors même que j'apprécie habituellement le personnage. Il a perdu toute caractérisation intéressante que ce soit celle de Morrison ou de Remender ou même d'Humphries. Il n'en reste qu'un vantard sous-entraîné draguant Psylock, un incapable arrogant dépourvu de mystère, de classe ou d'utilité dans la série. Et sa manie de parler français finit par soûler à mort, comme la goutte d'eau qui fait d'abord l'océan d'amertume à la lecture de ce navet.