La particularité de ce troisième tome suitant la coke et le sang ? Un thème commun aux 3 histoires cette fois: le Mexique, plus précisément ce qui entoure la mort au Mexique. On retrouve une nouvelle fois 3 histoires extrêmement qualitatives avec plusieurs nouveaux.
La première histoire est proposé par Neyef au dessin et RUN à l'histoire et nous transporte dans le monde des narcotrafiquant au Mexique. Dans une explosion de couleurs éclatantes et avec un ce coup de crayon si particulier, Neyef et RUN nous embarque dans un récit mélangeant réel et irréel, comme dans un bad trip.
Pour la deuxième, Maudoux met les bouchées doubles avec un nouveau teasing des aventures de Misako dans l'univers de Freak's Squeele. Et dieu que c'est beau. Au travers d'une histoire d'hommes corrompus enchantés par une danse qu'ils ne savent pas encore macabre, on apprécie la palette de couleurs et la qualité aberrante du dessin. Histoire à compte à rebours confirmant davantage que Florent n'a plus rien à apprendre.
Pour conclure en beauté, c'est un duo fraîchement débarqué, en la personne de Gasparutto et de Giugiaro qui donne ici libre cours à la justice du peuple. Prenant les armes pour faire tomber eux mêmes les grandes pontes du cartel qui assailli leur ville depuis si longtemps, ils sont accompagnés par la Mort en personne et on les découvre tel des assassins avançant en silence. Dans un excellent cocktail de jeux d'ombres et de couleurs froides, on assiste à un véritable ballet macabre.
La machine de guerre est lancée, et n'est pas prête de s'arrêter avec un tome aussi bon.