Ayant récemment été attiré par Dragon Head et par sa folle claustrophobie, j'ai un peu été dérouté par ce second volume qui fait évoluer l'histoire vers un monde inimaginable, qui ne limite pas les catastrophes qu'au tunnel où le train des rescapés avait déraillé.
A petit pas et tiraillés par la soif et la faim, sans parler de la douleur physique et psychologique qu'ils ressentent après les événements du premier double volume, les survivants s'aventure désormais dans les profondeurs du tunnel, comme dans les entrailles d'un monstre ténébreux, et découvre à leur grande surprise une sortie vers le monde extérieur. Nuage de poussière à perte de vu et aucune vie à l'horizon, même sortie de leur cage souterraine ils restent livrés à eux même. C'est alors que Teru croit apercevoir une silhouette...
En quittant l'ambiance sinistre et malsaine que Dragon Head nous avait servi en introduction, on découvre avec les yeux écarquillés les caprices d'un monde où l'homme n'est plus maître, mais sujet a la folie, en chasse de ce qu'il désir maintenant que les lois sont superflus. Désormais il ne faudra compter que sur sois même en essayer à tout prix de ne pas perdre son humanité. Dragon Head Vol. 2 nous pousse dans les tourments des personnages en offrant des événements encore plus spectaculaire. Rien a dire, Minetarô Mochizuki sait travailler l'horreur psychologique.
Que va nous réserver le troisième volume?