Fabcaro est de retour, et il est enfin adulte et responsable ! Enfin, à son âge, il devrait l'être. Le problème est qu'il ne s'en était pas vraiment rendu compte et qu'il se sent comme plongé dans un univers inconnu, une dimension à laquelle il n'appartiendrait pas...
Après Le steak haché de Damoclès, Fabcaro remet le couvert. Comme dans ce précédent opus, il est question d'indécisions, de problèmes de communication, mais aussi et surtout de maturité. Car oui, à 34 ans on se doit d'être sérieux, stable et équilibré. C'est comme ça, c'est dans l'ordre des choses. Mais Fabcaro n'est pas de ceux-là. Il reste un éternel adolescent, un mec cool, un mec plein d'idéaux et de grandes théories d'extrême-gauche. Sauf qu'il est bel et bien adulte et qu'il doit faire face aux réalités. Alors il encaisse, du jour où l'on a commencé à le vouvoyer jusqu'à l'achat d'une maison avec piscine, il se résigne et prend ses responsabilités comme tout un chacun.
Mais il y a une chose qui ne change pas, même avec l'âge : les problèmes relationnels et les petits travers. Fabcaro nous en expose quelques nouveaux et nous en confirme d'autres déjà évoqués dans le steak haché de Damoclès. Il nous explique en outre les conséquences qu'a engendré la sortie de ce dernier sur ses proches. Car il faut le préciser, tout ça "c'est vachement romancé".
Quoi qu'il en soit, Fabcaro signe une fois de plus un beau morceau d'humour qui amusera autant ceux qui ont mûri que ceux qui sont restés jeunes, car au final, beaucoup de lecteurs devraient se reconnaître dans ces gags.