Sans édulcorant
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le 10 juil. 2020
7 j'aime
Comme toute compilation, il y a des histoires plus ou moins bonnes que ce soit au niveau des scénarios et/ou des dessins. Pour que ce soit plus lisible, on va y aller histoire par histoire.
Batman: Holy Terror met Batman dans un monde où les USA n'existent pas mais sont dans le Commonwealth. La religion occupe une position de pouvoir prépondérante et Bruce Wayne s'apprête à rentrer dans les ordres. Mais le jour d'avant, Gordon lui révèle que ses parents n'ont pas été tués par hasard mais que le gouvernement y a quelque chose à y voir ! Il n'en faut pas plus pour que Bruce mette son costume et aille demander des comptes. On y croisera aussi une version de la Justice League. Tout ça est très correct mais reste assez standard, que ce soit par le scénario ou le dessin. Mais pour commencer, ça passe bien.
Batman: The Blue, The Grey and the Bat nous amène lors de la Guerre de Sécession avec le Lieutenant-Colonel Bruce Wayne au service de Lincoln. Bruce est déjà Batman et c'est connu de son boss. Bruce part en mission pour savoir qui prend l'or destiné à l'armée et on y croisera Robin (un indien), des Dark Knights (d'anciens esclaves), ainsi qu'une ligue de moralité conduite par une jeune femme et sa tante. Ça a un petit côté Zorro (peut-être aussi Lone Ranger si je connaissais la série) et s'il n'avait un petit twist sympathique, ça serait assez anecdotique.
Robin 3000 est centré sur Robin (oui, je sais, c'est incroyable), Batman n'étant là qu'au début. Contrairement aux autres histoires, celle-ci est composée par deux comics et est donc plus longue. Nous sommes donc dans le futur où une race extra-terrestre a mis en esclavage l'humanité. Naturellement, il y a une résistance dont Batman est le leader. On voyage de planète en planète grâce à des vaisseaux et l'hypervistesse, il y a des robots et des extra-terrestres. J'ai deux problèmes: le dessin et la fin. En début et fin, le dessin est vraiment bon mais au milieu il y a une une nette baisse de qualité. Pourtant, le dessinateur est le même. Ce sont donc les encreurs qui ne sont pas homogènes ainsi que la colorisation. C'est vraiment étrange. Pour la fin, elle est abrupte et ne résous pas les problématiques soulevées.
Batman/Dark Joker: The Wild est une histoire de fantasy avec un Joker sorcier et un Batman démon du Bien. Le tout est un peu confus et si je suis assez fan de Kelley Jones aux dessins --et il y a de beaux moments--, il y a quelques planches un peu légères. Malgré cela, ça se lit avec plaisir même si c'est un peu long pour que ça raconte.
Batman/Houdini: The Devil's Workshop. Une rencontre avec Houdini, ce n'était pas la première chose qui me venait à l'esprit en lisant du Batman. Mais c'est ce qui fait le sel des Elseworlds. Sur de jolis dessins peints, on a une histoire relativement simple qui offrira un petit twist pour épicer le tout. L'ambiance fait le plus gros du boulot, avec du spiritisme et un "Joker" particulièrement sale, en cela bien aidé par les dessins.
Batman: Castle of the Bat reprend l'idée de Frankenstein en faisant de Bruce le créateur du monstre. Ici également, le dessin peint contribue grandement à l'ambiance de l'histoire même si je l'apprécie moins que celui d'Houdini. Voir Alfred en servant bossu est amusant mais l'histoire tire un peu en longueur au final.
Batman: In Darkest Knight combine Batman et Green Lantern. Au moment clef du Year One de Frank Miller, au lieu d'une chauve-souris, c'est Abin Sur qui se présente à Bruce pour qu'il prenne la relève. La première apparition de Bruce en BatLantern se fera lors de l'attaque du Red Hood et le Joker ne sera pas créé. Mais le Gardiens demanderont à Bruce de s'occuper de son secteur mais ce dernier ne veut se consacrer qu'à la Terre, voire qu'à Gotham. Toutefois, il sera envoyé stopper Sinestro qui deviendra son ennemi et qui apportera sa bataille sur Terre. Le dessin n'est pas fantastique mais l'histoire est vraiment sympa, l'amalgame des univers Batman et Lantern étant bien fait. Il y aura aussi un SuperLantern, une WonderLantern et un FlashLantern.
Batman: Dark Allegiances ferme le recueil sur un scénario et des dessin de Chaykin. Que seraient des histoires de "et si" si à un moment donné on n'y croisait pas Hitler ? On ouvre par le KKK parce que c'est toujours drôle de les voir se prendre des baffes puis on suit un Bruce qui construit un Parc à Thème pour des personnes qui ressemblent quand même beaucoup au Pingouin et à Double-Face. Bruce tombera aussi sur une femme qui se déguise en chatte pour commettre des larcins et on aura aussi une scène ou Batman se joindra à une grève syndicale. Alors oui, dit comme ça, ça semble être le bordel mais à aucun moment lors de la lecture ça n'en donne l'impression. Le dessin est ce qu'on attend de Chaykin, moi j'aime bien.
Donc, une fois ce premier tome lu, on a plutôt envie de lire les suivants ce que, j'imagine, veut dire que c'était plutôt bien !
Créée
le 2 juil. 2019
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