Le deuxième cycle des aventures de Nao est une chute sans fin, longue de deux tomes au rythme poussif, et qui s'embourbe dans un humour lourd et un trait de dessin plutôt triste, montrant ici l'évidence : Cailleteau ne semble pas savoir où il va. Menant fièrement son petit bijou qu'il avait à peine correctement conclu dans son premier cycle, il cherche à s'éloigner de ce qui fait pourtant le sel même de Aquablue : Aquablue elle-même ! Exit la fable écologiste certes maladroite, mais touchante et bourrée de scènes épiques, et bonjour à un simple récit d'action autour des androïdes se passant dans l'espace. Il est triste de constater que cette montée en verticale de l'univers n'amène finalement que plus d'arguments pour l'enfoncer plus bas que terre.
Une bien triste conclusion pour ma relecture de Aquablue, me laissant finalement songeur quant à ma volonté de poursuivre l'aventure.