Je ne comprend pas trop ceux qui sont déçus des derniers tomes. Certes les auteurs alternent transitions et épisodes chocs mais c'est ce qui fait la force de cette série, construire les personnages, les ambiances, la tension puis soudain nous en mettre plein la gueule jusqu'au comble de l'horreur. Les tomes 17 et 18 étaient excellents bien aidés par le nouveau personnage Negan, traitant l'abomination crue dans le meurtre sauvage de Glenn ou la terreur psychologique autour de la survie de Carl. Ce dernier opus devait justement être une transition, préparation à un affrontement que l'on devine terrible et magistral. La moitié du livre répond à nos attentes et approfondit certains acteurs tels que Ezechiel, posant les fondations de la future guerre, mesurant les forces en présence. Et soudain, sans que l'on s'y attende, tout bascule, l'action arrive, les rebondissements jaillissent, Carl, Rick et andrea jouent leur vie dans une ambiance à couper au couteau. Tout le génie de l'œuvre est condensé dans ce tome comme la plupart des précédents. On tourne la dernière page encore une fois bluffé, comblé,impatient et déçu d'attendre la suite. Walking dead reste incontournable et continue de construire pierre après pierre sa légende.