Je crois en mes amis, même s'ils se promènent les seins à l'air!
Fairy Tail fait partie de ces séries que je continue de suivre sans trop savoir pourquoi.
Le scénario général de la série est... euh... eh bien il est... AH BAH EN FAIT IL N'Y EN A PAAAAS.
Non je ne plaisante pas, il n'y a aucun scénario général. C'est plutôt une succession d'arcs qui n'ont pas trop de rapport les uns avec les autres. L'auteur a dit lui-même qu'il créait son histoire au feeling. C'est très professionnel, tout ça!
Du coup, on se demande un peu vers quoi l'on se dirige, lorsqu'on lit Fairy Tail.
La galérie de personnages est sympa, mais du coup, l'absence de trame générale nuit à leur exploitation.
Et surtout, suuuuurtout... Mashima cède de plus en plus au fan service, et a tendance à "poupouffiser" ses héroïnes pour le bien des hormones de ses fans de 12 ans.
Ainsi, même la plus classe des héroïnes sociopathes devient une petite salope en soutif au bout de trois tomes. Il est désolant de voir à quel point certaines illustrations sont à deux doigts (sans métaphore, merci) de basculer dans le hentai...
Et puis alors, les prétextes sont fantastiques: "hi hi hi hi hi, si on allait s'entraîner... à la plage?" (il est bien connu que quand tu t'entraînes à la plage, tu fais partie de l'élite et tu obtiens ainsi une force phénoménale... OH MON DIEU MAIS SERAIT-CE EN FAIT UN HABILE MOYEN POUR MONTRER DES CULS NUS? ON M'AURAIT MENTI???
Bref, bref, bref...
Ah, et j'allais oublier: cette série ne parle que de l'amitié. Comme beaucoup de shonen, mais à ce point, c'en est limite parodique. Si vous aimez voir des héros chialer toutes les trois pages en hurlant "C'EST PARCE QUE J'AIME MES AMIIIIIIIS BWAAAAAAAAAH", cette série est faite pour vous.
Et n'ayez crainte: aucun de vos personnages préférés ne mourra sous vos yeux, puisque dans cette série, l'amitié rend immortel, et que l'auteur se plaît à abuser de l'odieux stratagème de la fausse mort (c'est à dire une scène de mort suivie d'un chapitre de deuil, aussi appelé chapitre de remplissage, le tout pour faire revenir le personnage concerné au chapitre suivant). On compte à peu près une à deux fausses morts par arc, c'est passionnant.
Bref bref, bref (je l'ai déjà dit, ça, non? Mon dieu, je deviens comme l'auteur, je n'ai pas réfléchi à l'avance à la structure de ma critique, brrrr...)
C'est agréable à lire aux toilettes mais c'est loin d'être de l'art...
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