Si une œuvre n'était pas destinée à avoir une narration, quelque chose à raconter, pourquoi s'arrêterait-elle à la fin du scénario tant pas attendu ?
Une impulsion, un sentiment, une injonction à l'exploration de l'action en soi.
Faire passer le message qu'il faut bouger de chez soi pour connaitre le monde, et en fait, juste vivre en fait.
Donc la série, au sens propre du terme, ne s'arrêtera que quand l'auteur se sera lassé de ce qu'il montre habituellement dans celle-ci.
Plutôt le lectorat.
Pourquoi 4 là et là bas 1, mais parce que Fairy Tail s'écharpe enfin de sa volonté d'être le minimum syndical d'une histoire pour être accepté dans un magazine de prépublication et devient donc un nanar pur et dur.
Et c'est ce qui permet le dévoilement total de sa force, l'amplification complète de ce qui a toujours été frustré par les lois de la bienséance puritaines qui ne servent qu'à cacher le capitalisme débridé de lui-même.
Il y a des dragons de la taille de cité qui se balade en portant un monde chacun de sa nature, comme la grande tortue universelle, en recouvrant ainsi toutes les surfaces habitables ; les héros sont tous d'une puissance homérique, se baladant tels des dieux qui décident si le monde va être sauvé aujourd'hui ou pas.
Et au milieu il y a du fan-service comme rarement vu, qui créé justement un contraste entre le sérieux démiurgique de toutes les situations remis à plat par la non-chalance métaphysique des demis-élus vrais scénarios personnifiés.
Le souffle de la force à l'état brut, des deux cotés.
Le changement en soi, dépassant sa propre nature pour se superposer à son environnement.
La fatalité de la nature personnifiée.