Ce tome est une vraie réussite, tout comme celui consacré à Albert. Le rythme s’accélère, les pièces du puzzle s’imbriquent parfaitement, et les révélations, loin d’être convenues, s’intègrent logiquement à l’histoire. Fanette, patronne de bar malgré elle, est un personnage fascinant. Ses apparences trompeuses et son passé lourd en font une figure complexe et touchante.
Le changement de point de vue apporte une nouvelle profondeur à l’histoire, confirmant le talent de Gaet’s pour jouer avec la narration. La poésie des débuts, teintée de spleen et d’ironie, reste présente, tout en s’associant à un rythme plus soutenu et à un suspense haletant.
Julien Monier, quant à lui, continue de briller avec ses dessins précis et minutieux. Les petits éléments graphiques, comme des virus ou des scarabées, apportent un contraste saisissant avec les visages anguleux et le jeu sur les noirs et blancs, renforçant l’identité visuelle de la saga.
**En résumé**
Un tome addictif, qui monte encore d’un cran en qualité et en intensité. Le suspense est à son comble, et l’attente du dernier volume devient insoutenable. Une lecture remarquable, portée par une narration maîtrisée et un style graphique unique.
Ma chronique complète :
https://lesparaversdemillina.com/rip-t5-fanette-mal-dans-la-peau-des-autres-de-julien-monier-et-gaets/