Bon.
Que je vous dise tout de suite, j'ai eu ce manga le jour de mes 18 ans, on ne me l'a pas offert sérieusement. En fait ma sœur a pris le manga le plus rose disponible.
Un shojo donc. Et bien j'ai quand même réussi à le lire sérieusement, et découvert que ça n'était pas si nul que ça : tentatives d'humour la plupart du temps réussies, une histoire claire (je reviendrai dessus), pas trop de clichés, du moins moins que je pensais. Le dessin aide aussi quelques fois, je veux dire aide volontairement, l'humour.
D'ailleurs, le dessin. Approximatif, mais globalement réussi si l'on fait l'impasse sur les essais au cubisme de notre cher mangaka, je trouve qu'on est typiquement dans une esthétique shojo (je peux me tromper, c'est le premier que je lis ! <<< c'est vrai), avec des portraits des personnages, des petits effets de flou, d'éblouissement...
Et maintenant, l'histoire. C'est une étudiante (16 ans) et son frère (3 ans) qui se font adopter par le prof d'anglais (~30 ans) de cette première. Et sans aucune raison, les trois vont devoir jouer à "Papa Maman Fiston", et tout ce que ça inclut. Et tout ce que ça inclut. Et tout ce que ça inclut. 'ttendez, on parle bien de la banalisation d'une relation amoureuse prof-élève là ? Qu'est ce que tu ferais, toi, le Hard Corner ?
Oui, moi aussi.
Au delà de son côté bizarre, l'histoire n'a rien d'intéressant. Dommage, car ça reste rythmé. Ce sera sûrement mieux au prochain manga !