BD franco-belge de Nicolas Rouhaud et Emmanuel Reuzé (2019)
Voilà un album qui ne laissera pas indifférent, satire au vitriol d’une société à la dérive et ivre de consommation. Maniant l’humour absurde à la manière des Monty Python, la marchandisation de l’être humain est mise en pièces avec une belle rage. Emmanuel Reuzé exploite efficacement les situations décalées comme les caisses automatisées des supermarchés où les clients font tout, le citoyen réduit à déclamer des slogans publicitaires dans des conversations pour gagner sa croûte, la réussite résidant à mettre le doigt sur la verrue sans être pesant. L’utilisation de cases répétées en gaufrier participe encore plus de cet humour à froid et l’idiotie des réactions, avec des chutes souvent savoureuses. Vivifiant et sans concession, cet album ne plaira pas aux amateurs de langue de bois et de premier degré, vous voilà prévenu !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 12 avr. 2020
Critique lue 227 fois
D'autres avis sur Faut pas prendre les cons pour des gens, tome 1
Il faut croire que Fabcaro ne sort pas assez de bd à l'année. En 4 ans les petits post-it "si vous avez aimé Zaï zaï zaï zaï" de nos libraires éclairés se sont transformés en des rayons entiers...
Par
le 18 déc. 2020
2 j'aime
L’humour absurde tout en dialogue est à la mode. Porté par le succès d’un « Zaï zaï zaï zaï » de Fabcaro ou encore le blog de Bastien Vivès, il est présenté souvent sous forme de saynètes en forme de...
Par
le 29 oct. 2020
2 j'aime
BD à l'humour noir sympathique qui se moque des "travers de la société" même si FPPLCPDG* s'attaque surtout à, de mémoire, le libéralisme décomplexé et la marchandisation à outrance. Le ton est...
Par
le 28 déc. 2023
1 j'aime
Du même critique
Dans un parking à étages désert, un jeune homme noir est battu à mort. Il se retrouve instantanément en-dehors de son corps et assiste à son propre tabassage. Il se transforme en fantôme errant et...
le 12 avr. 2020
Fox Boy est issu de l’univers protéiforme et fertile de Laurent Lefeuvre, qui avait créé une maison d’édition imaginaire (ROA) publiant des comics remplis de monstres et de héros… jusqu’au jour où...
le 12 avr. 2020
Voilà un album qui ne laissera pas indifférent, satire au vitriol d’une société à la dérive et ivre de consommation. Maniant l’humour absurde à la manière des Monty Python, la marchandisation de...
le 12 avr. 2020
