De même que Fela Kuti s’autorisait toutes les libertés, les auteurs ont choisi de sortir des sentiers battus : plutôt que de faire un biopic trop sage pour le Black President, ils ont mélangé les genres et les influences... comme Fela Kuti : la boucle est bouclée !
Un dessin dynamique comme les tubes de Fela, une histoire sombre comme sa vie privée, un mix tradition (religieuse) et modernité (Lagos de nos jours) : le mélange est costaud et ne conviendra pas à tout le monde (lisibilité peu évidente parfois et entremêlement des langues et chronologies).
Les auteurs ont le mérite d’avoir osé le trip musical halluciné qui interpelle sur le Nigéria actuel et donne envie de réécouter saxophone, tambour, guitare et chants de cette figure de l’Afrobeat.