En lisant Flash of Two Worlds on est traversé de ce sentiment bien (ou pas) connu de lorsqu'on s'intéresse aux grands classiques des origines qui ont fait ce que sont les comics de super-héros actuels : c'est daté et c'est pas forcément passionnant à lire même si c'est d'une naïveté rigolote


MAIS


contrairement aux autres comics du genre qui eux n'ont réellement qu'une valeur historique (surtout du côté de chez DC, où l'évolution des personnages et les interactions entre eux étaient loin d'être des préoccupations majeures), valeur d'ailleurs inutile, au final qu'est-ce qu'on s'en fout de voir la première apparition de machin ou quoi, je regrette bien mon heure de perdue à lire les premières aventures de la JLA dans The Brave and the Bold, bref, contrairement aux autres comics du genre, Flash of Two Worlds a lui apporté quelque chose d'extrêmement puissant qui va traumatiser à vie le médium et les lecteurs les plus obsédés (parmi eux sera d'ailleurs créé le savant fou / imposteur Grant Morrison), ce n'est pas le concept de multivers mais idée la plus forte parue dans les milliers de petites conneries d'une vingtaine de pages qui bousillent quotidiennement le cerveau d'hommes-enfants limite autistes condamnés à tout suivre compulsivement sans savoir pourquoi : toutes ces histoires ELLES EXISTENT RÉELLEMENT (RÉELLEMENT) POUR DE VRAI (POUR DE VRAI)


ELLES EXISTENT RÉELLEMENT POUR DE VRAI


SÉRIEUSEMENT


à lire par respect

Créée

le 6 mai 2015

Critique lue 321 fois

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