Un français, c'est beaucoup de mot, beaucoup de culture, de belles phrases, de beaux discours mais peu d'action. Un mexicain c'est un révolutionnaire avec un sombrero, chassé par la police des frontières. L'américain c'est un rustre, chasseur de prime, fusil au poing. Lincoln, c'est le pauvre bougre choisi par Dieu afin d'incarner un héros. Remuant son immortalité tel un fardeau, Lincoln nous amuse encore, légèrement amoureux, de la femme rencontrée dans le tome précédent. (Mal)mené par le bout du nez par le diable en personne, qui se révèle ambianceur de foule, Lincoln se retrouve avec un jeune français, trop bien élevé qui lui colle aux basques. Un bon album, la surprise en moins, mais Lincoln est toujours une très bonne série.