Generation Hope
6.2
Generation Hope

Comics de Kieron Gillen (2010)

"I can't burn in this world. I'll burn in the next."

J'avais déjà fait une critique du premier TPB. Aussi je reprends directement après, à savoir à partir du sixième épisode.


Et je dois dire que Gillen a réussi à faire de ce titre d'apparence bancal une série intéressante, malgré son premier arc pas hyper entraînent.


Pour la seconde partie de la série, on demeure avec cette recherche des nouvelles lumières. Deux cas à traiter qui se terminent de manière radicalement différentes. Au cours de ces missions, l'équipe se développe et l'on apprend à apprécier les différents membres (sauf Gabriel qui ne sert à rien en tant que beau gosse de service). Il y a Teon auquel on s'attache, Idie qui est par moment boulversante de par son jeune âge, ses thématiques chrétiennes et ses pouvoirs (guère étonnant que ce soit la seule de l'équipe à encore connaître une publication intéressante), il y a Zero et Transonic qui couvent une révolte contre Hope, et les "agents de liaison" nommés par Scott, à savoir Malicia puis Kitty.


Tout ce petit monde est très bien écrit par Gillen qui réussit à donner une âme à la série et notamment lors du crossover Schism lors duquel il livre deux excellents tie-ins. Le premier est décisif pour l'event et jouit de l'écriture particulièrement fine d'Idie, le second permet un peu au scénariste de faire son adieu à la série. La sentinelle se dirige vers Utopia et l'on assiste aux débats houleux qui animent le groupe d'Hope, aux ressentis de chacun. Ce n'est pas superficile et j'ai franchement apprécié.


Après le départ de Gillen, les derniers épisodes manquent de goût à mon sens, bien que l'entrée dans la danse de la sympathique Pixie soit appréciable. Une fin de série fade pour un titre mort-né.


Generation Hope est méconnu, et à raison. Ce n'est pas passionnant, ce n'est pas beau, le début est raté, la fin sans intérêt. Une parenthèse dans la vie d'Hope Summer, négligeable par rapport aux grands moments de la trilogie du messie ou l'apothéose de son destin dans AvsX. Après, une fois qu'on se lance dans la lecture, il y a des bonnes choses, parfois maladroitement exécutée comme la tirade de Teon au procès, d'autrefois avec brio comme durant Schism ou le dialogue prenant entre Hope et Transonic, la seconde braquant un pistolet sur la première qui décide de confier ses doutes et ses craintes.


En conclusion, Gillen est un scénariste de talent, qui s'est beaucoup attaqué aux titres ados chez Marvel, et leur donne à mon sens un petit quelque chose qui aide facilement à pardonner leurs défauts.

WeaponX
6
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le 4 févr. 2017

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