☼ Résumé ☼
Soso, obsédé par sa popularité, filme sans scrupule le harcèlement d'un camarade.
Une jeune femme, témoin de la scène, l'accuse de manquer d’empathie, lui reprochant son "cœur de pierre".
Alors qu'elle dénonce son égoïsme, le ciel s'assombrit et un compte à rebours apparaît.
Subitement, ils sont aspirés dans un lieu étrange, entourés de personnes venues d’ailleurs.
Leur destin semble désormais lié à ce mystérieux compte à rebours.
☼ Mon avis ☼
Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kioon pour l'envoi du premier tome de " Gestalt ".
Soso et la jeune femme se retrouvent dans un lieu énigmatique, qui ressemble à une Arche de Noé, où une centaine de personnes venues des quatre coins du monde sont rassemblées aux côtés d'animaux parlants, ajoutant une dimension surréaliste à cet univers captivant.
Ils sont accueillis par un robot impassible qui révèle une vérité bouleversante : l'humanité a épuisé toutes ses chances de rédemption.
Les personnes présentes, y sont désignées pour accomplir une mission inimaginable : anéantir l’espèce humaine, y compris leurs proches.
Cette situation soulève un dilemme moral profond.
Comment accepter une telle responsabilité et sacrifier ceux que l’on chérit sous les ordres d’une machine ?
Ce dilemme met en lumière les échecs collectifs de l'humanité et soulève des questions éthiques complexes et troublantes.
Après avoir terminé ce tome, je suis partagé dans mes impressions.
La couverture promettait un univers intrigant, mais le choix de Soso comme personnage principal est particulièrement déroutant.
c'est un individu égocentrique, manifestant une indifférence marquée envers les autres, soulève des questions sur la logique de sa sélection pour une mission aussi extrême.
Il aurait peut-être été plus cohérent qu'il reste parmi les humains et fasse face à l'élimination, plutôt que de jouer un rôle central dans cette tragédie.
Le développement des personnages laisse également à désirer.
Bien que Soso montre un moment de compassion envers un chat, il reste fondamentalement centré sur lui-même, ce qui limite l'engagement du lecteur.
La fille, quant à elle, manque de profondeur et apparaît comme une protagoniste assez banal.
Bien que le concept de survival game puisse séduire certains lecteurs, l’accent mis sur une potentiel " Tuerie de masse " est préoccupant.
Cette focalisation sur la violence risque d'abréger d'autres éléments potentiellement intéressants à développer, tels que la profondeur des personnages ou d'autres aspects de l'intrigue.
En revanche, le manga se distingue par un style visuel soigné.
Les personnages se démarquent bien malgré leur grand nombre, et le rythme soutenu de l'histoire maintient l'intérêt du lecteur.
Cependant, l'accent mis sur les gadgets et les capacités qui simplifient les meurtres suscite des interrogations quant à la crédibilité de la possibilité pour les humains de renverser la situation.
En somme, bien que le premier tome de " Gestalt " propose des éléments intéressants et un univers visuellement attrayant, il suscite des réserves quant à son traitement de la violence et au développement de ses personnages.
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Couverture : 1,25/2 points
Histoires : 2/4 points
Originalité : 1,25/2 points
Personnages : 0,75/2 points
Dessins : 1,25/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames : 0,5/1 point
Mon ressenti : 2,5/5 points